Nous passons sous la Tour de l'Horloge par la porte au nom d'un ancien vicomte d'Auvillar : Arnaud d'OTHON et nous dirigeons vers la place triangulaire de la halle au grains. Beaucoup de briques roses pour ce charmant village aux couverts ou cornières médiévales où filtre parfois un rayon de soleil !
On voit de belles maisons à encorbellement qui ont gardé leurs bois en parfait état, et présentent des améliorations au fil du temps, telle une belle porte du XVIII° siècle.
Magnifiques bois des maisons à colombages et encorbellement. La porte, quant à elle, est moins ancienne, sans doute du XVIII° siècle. Le commerce a sans doute été florissant.
Les commerçants des lieux savaient sans doute finement gérer leurs affaires !
La place à gardé sa place telle qu'elle se présentait autrefois: une belle superficie dégagée totalement adaptable, pouvant accueillir qui des foires, qui des spectacles de rue, voire des fêtes religieuses, le tout à la demande! Place est faite aux badauds et participants!
Un pèlerin à vélo n'a pas manqué la visite de cette halle aux grains ronde qui, bien que ne datant de 1825 est classée.
Cette ancre rappelle le passé de la Garonne, navigable la moitié de l'année, et de ses mariniers. L'avènement du canal, puis du train et enfin de la route à mis fin à cette activité juteuse.
Une ruelle menant à la place et se faufilant sous les cornières.
Une maison du centre joliment fleurie et gardée par les deux chats persans, a trouvé un debouché saisonnier : fournir des chambres d'hôte pleines de charme.
Près de l'église un point de vue surplombe le fleuve et son pont suspendu du XIX° siècle. Sa partie gauche qui s'enfonce sous les frondaisons, cache le port où transitaient les marchandises.
La vieille église St Pierre dont la première construction est citée dès 1186 faisait partie d'un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Moissac.
Ici une très vieille maison aux colombages remplis de pisé, laisse encore voir quelques lambeaux d'enduit protecteur de l'époque de sa construction. Autrefois l'enduit était systématiquement posé, afin de faire durer le bâtiment le plus longtemps possible.
Une tour en briquettes en excellent état.
Nous quittons le village et nous dirigeons vers le sud-est. A mi-pente, prendre la direction qu'indique le panneau de bois "pont romain" et descendre après de Garonne.
Nous voici près des vestiges de ce pont qui n'est romain que par glissement du terme "roumieu" en fait " pèlerin" en Occitan. Sur l'image on voit le chemin à prendre (pas de balise) entre le tronc du chêne et le soubasement du pont. Attention aux glissades les jours de pluie !
Voici l'arche qui enjambe le ruisseau Profond que nous suivrons plus amont.
Face au pont, Garonne bute au sud-est contre Auvillar perché sur son piton et change de direction en filant vers le nord-ouest.
Uun escalier rustique permet une descente du pont sur l'autre rive du Profond. Nous suivons sous les arbres notre chemin le long du fleuve un court instant. Arrivé à la route, nous traversons et montons en face, vers l'autoroute. Après avoir suivi la route, nous redescendons vers le pont qui enjambe le ruisseau Profond et empruntons un chemin boisé qui remonte vers le plateau de Labourdette.
De là nous surplombons Auvillar d'où se détachent distinctement, sur la vallée de la Garonne et sa première terrasse au nord, la tour et l'église. Le circuit comportant deux boucles, nous redescendons vers le Port.
Ne pas rater les magnifiques colombages de cette maison à encorbellement!
...ainsi que ce passage vers une cour intérieure .
Surplombant la Garonne cette orgueilleuse maison de patron marinier, hors des crues du fleuve, permettant de surveiller le trafic du Port.
A mi-pente, nous surplombons ce vieux lavoir avec un plan incliné pour permettre au bétail de s'abreuver.
Au niveau de la ville basse, nous croisons ces maisons plus modestes faites de briques rouges, annonçant Toulouse, et de galets roulés par les eaux qui renforcent la tenue des murs. Elles sont typiques de tout village portuaire sur le fleuve.
Cette maison, prète à s'effondrer, laisse voir sa stucture...
...on peut, en effet, noter le soin apporté même au constructions les plus modestes : la génoise, le linteau de bois cintré et le volet qui s'inscrit dans une feuillurequi le protège des eaux de pluie, en particulier sur le bois de bout.
Détail des galets.
Ce mur comporte encore des traces de l'enduit primitif, toujours présent autrefois. La porte en bois clouté renforçait la solidité et la sécurité de cette entrée.
L'ancienne calle est devenu un lieu de promenade qu'enjambe ce pont suspendu typique.
Nous passons la dernière maison et longeons quelques champs.
Un néflier et ses fruits.
Quelques énormes épis de maïs...Monsanto est-tu là ....? Nous nous posons la question...
Nous ne résistons pas à ce papillon qui butine...
Nous quittons le port et montons vers Baragnes. Ici la première terrasse de Garonne monte de manière abrupte.
Maison encore dans son jus, où la pierre et la brique sont mélées au lieu-dit Bellevue. Ce toponyme annonce une situation en hauteur et bien dégagée, ainsi qu'elle présage un espace bien ventilé. En effet, au loin se détachent les ailes du moulin à vent de Gaches. Un chemin très pentu monte de la vallée de l'Arrats au sud-ouest. Trois anciens moulins à eau, le moulin de Jouet, le moulin de Lassaigne et celui de la Garde. Ce dernier était relié par le chemin, détruit par la construction de l'autoroute Bordeaux -Toulouse, à notre moulin les jours sans vents! En effet, la culture des céréales se faisait sur le plateau, le fond des vallées étant réservé aux pâturages.
Une prise en compte du petit patrimoine local se généralise : noté "moulin en ruine" sur la carte, ce charmant moulin à vent à toiture de bois à eu droit à une remise en état très réussie. Bravo!
Une culture de sorgho, moins en vogue que le maïs en ce moment !
1 commentaire:
hello,
your photos are so nice. can i have your permission to paint them someday?
thank you very much.
Alfred
https://www.alfredswatercolours.blogspot.com/
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