mardi 11 décembre 2007

N° 11 Brimont, le bourg et le ruisseau, 10 km, dénivelée simple 60 m.


Carte de Cassini.




La route de crête de la Peyrine existe déjà : elle passe tout comme aujourd'hui de Brimont à Moirax où se trouve le prieuré. Sur la partie gauche de la césure, du sud-est au nord-ouest, le cours du Brimont.



Après le départ pris devant l'église de Brimont, nous traversons la route en empruntant un chemin à gauche de celui qui mène au château de Lassalle. Après ces jours de crachin, le temps s'est complètement dégagé qui a achevé la chute des feuilles, et le paysage est totalement visible au travers des branches. Tout est à la transparence et les couleurs ont changé.
Au passage, dans le chemin qui le contourne, le château de Lassalle plus visible.



Seuls les résineux masquent les lieux. Après avoir dépassé le château, le marquage bleu manque aussi cruellement que le chemin qui, lui aussi, a disparu! Nous avons retrouvé le ruisseau du Brimont et nous l'avons suivi jusqu'au pont et là, une flèche bleu nous conforte sur la route à suivre. En fait, il aurait fallu obliquer vers la gauche et rejoindre une haie. Par la suite, la carte s'avère indispensable pour s'orienter à travers champs où il n'y a plus rien pour nous indiquer où aller! Dommage! car c'est un vrai plaisir que suivre le val du Brimont! Les pentes sont assez longues et donc montent avec douceur....



Sous les tapis de feuilles les voies de circulation sont superbes. Les ombres, quant à elles, s'étirent aux approches du solstice d'hiver.

Ici le hameau de Borde Basse a disparu. Le noir graphisme des arbres se détache sur des couleurs toutes en nuances de vert de gris.
Brimont, dont le clocher et les grands arbres se détachent en silhouette à l'horizon.

Il reste encore un peu de verdure avant de monter vers Roc de Tasta.

Roc de Tasta sur sa petite hauteur, ci-dessus et dessous.

Au bord du Brimont, les pieds presque dans l'eau, sans doute un vieux moulin en ruine qui a servi de "carrière" pour des pilleurs en mal de belles pierres taillées. Les rares dernières, sur place, n'ont pas dû céder....





Variante montant vers la route de crête dont on voit les arbres qui s'étirent.

Premier regard sur une grande ferme qui se dévoile dans la montée.

On commence à percevoir, le charme de cette belle maison.

La Peyrigne, ce lieu-dit porte le nom de la route qui passe sous ses fenêtres. Sur la carte de Cassini, elle est déjà présente à la fin du XVIII° siècle.


La résurgence dont le montage soigneux des pierres à été détruit. On voit le soin apporté à l'arrondi.

A gauche on voit la résurgence qui se déverse dans la réserve, elle aussi à profité d'une soigneuse bordure de pierre.



Autres vues dans la lumière déclinante de cette belle et fraîche journée de fin d'automne.

La Plate, la bien nommée, présente une couronne calcaire de faible superficie sur laquelle se sont bâti quelques maisons.

Sur la hauteur, le bourg de Brimont dont on voit pointer le clocher entre les arbres. Cette image est prise sur le versant opposé de celle vue lors de la descente vers le Brimont.

Une autre vue de la Plate.

Chemin creux montant à l'arrivée à Brimont au dessus des Gavach avec la tâche lumineuse du petit lac collinaire. Ce vieux chemin de solidarité fait le lien entre les fermes de Brimont et celles de Gavach et Petit Gavach au delà du ruisseau de Lanauze. Ce nom évoque les travailleurs venus de loin pour travailler en ces lieux et dont le nom est resté attaché à l'habitat. Aujourd'hui, les trois lieux ne communiquent plus, malgré la proximité qui n'excède pas le kilomètre et demi, dans la mesure où la route n'est pas carrossable, les personne sont soit trop âgées, soit des rurbins dont l'univers est différent. Presque perdu, le chemin a été restauré récemment. Cela a demandé un gros travail pour abattre des arbres déjà grands et rendre aux promeneurs un patrimoine qui n'intéresse pratiquement plus qu'eux, en ces temps d'agriculture intensive. Souhaitons qu'ils viennent entretenir par leur passage ces vestiges d'un temps, somme toute, pas si éloigné que çà....



Une fois sur le chemin de la ferme de Brimont dont le chien annonce notre arrivée, une légère crête sur le dos, nous contournons le cimetière et faisons le tour de l'église du XVII° .



Au cimetière, je n'ai pu trouver la tombe d'Aytcliffe, pilote anglais qui participa au bombardement d'un train de munitions à Port Ste Marie! L'inscription n'est peut-être plus lisible, la dame habitant la ferme, m'ayant assuré que rien n'a été touché depuis fort longtemps! Dommage cae celà aurait été ma curiosité du jour!



Voyons maintenant l'église!

Petite maison à coté de l'église.

L'églises et ses diverses annexes ajoutées au fil du temps.


Curieux choeur à l'arrière.

Vu du cimetière, les décrochés de la toiture.


Le solide clocher.

On peut noter, y compris vu de l'est, divers les rajouts.



Une splendide ouverture à billettes et un travail délicat des chapiteaux et de l'arrondi.

Les simples margelles du puits sont restées fort belles.


Les petites fenêtres ont perdu leurs volets. Toutefois on voit encore les trous de logement des charnières et du système de fermeture.

La porte de l'église arbore encore un peu les couleurs d'origine. Au dessus, la niche a perdu son saint ....


Curiosité du jour

Fières, les oies défendent leur territoire en sifflant et cacardant, durant notre passage près d'elles, prètes à nous pincer les mollets... Toutefois, rira bien qui rira le dernier ! Noël approche...

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