mardi 15 janvier 2008

N° 15 de Clermont-Soubiran au château de Castels en Tarn et Garonne, 12,1km, dénivelée cumulée 250 m.

Ce circuit est très agréable, bien balisé en bleu, tranquille avec des panoramas splendides et surtout sans chiens agréssifs et maîtres paranoïaques, comme ce fut la cas la semaine passée....

Le départ de notre randonnée est similaire à celui de la semaine passée. Nous repassons devant Mestrebernat et sa maison en ruine ...





Les extensions sont bien visibles, ainsi que la pierre d'écoulement des eaux usées. La maison est restée "dans son jus".



C'est là que, contrairement au circuit précédent nous nous dirigeons à l'est vers Coujetou.





Ce bel ensemble, que nous avions vu surgir de la brume au loin, se dévoile comme un imposant et riche domaine avec de vastes bâtisses.



A Labro nous croisons également de belles maisons en réfection...




...et de vieux arbres majestueux! Hélas, comme souvent, la fée électricité si elle est utile, n'est guère discrète.



C'est là que nous apprêtons à quitter la vallée pour grimper sur la serre vers Lanauze et Serrette. La montée, sur ce chemin calcaire et bien sec à travers une maigre et âpre végétation de genévriers et d'arbres rabougris par les vents, rappelle le Quercy. La pente est forte et assez longue pour nous donner soif dès l'arrivée sur le plateau. La vue y est superbe et la civilisation, dans ce lieu loin du monde, semble lointaine et nous donne un sentiment de paix.




De cette serre, point culminant de notre randonnée, on peut noter la végétation alentours et apprécier la vue sur le Château de Bernède situé dix-huit mètres au-dessus de notre plateau. Une fois sur la plana, la terre cultivée reprend ses droits en surface et sol est plus humide.



Là aussi nous notons le passage de nombreux blaireaux et leurs signatures toutes fraîches.



Nous voici à Lanauze et ses 2 pigeonniers.





Voici le premier....



...et en face, de l'autre coté du chemin, le second de même facture, pistes d'envol tournées au sud-est. les deux sont de même facture. Nous en croiserons beaucoup durant notre périple.




Au bord de la serre sur la plan, face à la vaste vallée de la Garonne, une maison en perdition entre la Serrette et l'arrivée sur la route goudronnée. Un relais téléphonique est à ce niveau un point de reconnaissance visible de notre chemin de retour, cent mètres plus bas!




La vue est dégagée sur la ville à nos pieds de Valence en Tarn et Garonne. Autrefois Valence d'Agen, avant la création de ce département par Napoléon 1° sur une partie du Lot et Garonne le 4 novembre 1808. Cent ans bientôt ! Et pourtant les habitants vivent encore dans ce souvenir très présent. Plutôt les ruraux pour être précis! Auvilar et Montaigu de Quercy font aussi partie ce cette amputation!




Ici on voit, de gauche à droite sur deux replis de la serre, la petite église, puis les toîts du château de Castels. Au dessous, Valence.



Encore un bel ensemble de bâtis à Boyeroche donnant sur la vallée sur un premier repli.



Entre le permier et deuxième replis ce pré tout en courbes douces...




... avec à sa droite une riche habitation dans ses grands arbres.





Sur le second repli, cette église toute blanche dans son habit neuf mais dont aucune indication ne nous a éclairé sur son nom ou appartenance




Le soubassement est fait de pierres plus modestes que le reste.


Quelques détails, dont cette petite porte murée s'ouvrant sur le cimetière...Est-ce une porte de cagot?

Riches tombes dont celle-ci, bien entretenue...


Encore une belle ferme à l'abandon entre le deuxième et troisième repli, dont les soues à cochons nous ont étonnées par leur nombre important!

Voici l'entrée du château de Castels et son énorme parc. Sa position domine la vallée, d'abord de la Barguelone puis de Garonne. La Barguelone rejoint Garonne en aval de Golfech.
Ces branches de chêne se découpent sur un ciel changeant.



Ce chêne vert arbore ses petites feuilles découpées




Dans ce virage, ne subsistent que ces sept énormes piliers à randières, dont un est caché par celui de droite, reste d'un pigeonnier certainement monumental! Ostentatoire, très ostentatoire!




Ici les pierres ont conservé l'enduit originel, de tradition. La mode n'était pas à l'époque de montrer les appareillages comme c'est la cas aujourd'hui!




Le dessous de la randière, creusé en arrondi comme celui du châpeau d'un champignon, témoigne d'un travail extrèmement soigné.



Le château domine, caché par la végétation de l'immence parc qui cerne les hauteurs.




Une autre sortie discrète du parc qui autrefois menait au moulin....



Maisons abandonnées de Borde Basse: en effet, elles sont tout en bas, au pied du château. Une tentative peu respectueuse, de modernisation est visible.





Le puits a été lui aussi modernisé par cette pompe.




Comme souvent, c'est en prenant de la distance que les choses s'éclairent: ici l'église sur son repli.



Pigeonnier à "pied de mule" de Borde Basse.






Vers la serre, sur le coustal de la côte de la Tourasse, ces deux autres, dont le premier ayant perdu sa couverture de tuiles, présente une énorme lézarde signant une fin prochaine inexorable.






La route venant menant au moulin de Castels sur la Barguelone, garde une partie de son talus contenu par de belles pierres, sans doute pour préserver ce dernier des crues de Garonne toute proche.
Nous ne traverserons pas ce petit affluent, mais nous le suivrons jusqu'à ce qu'il rejoigne Garonne, sur la première petite terrasse où un chemin sans doute fort ancien, nous ménera sans heurts jusqu'à Clermont-Soubiran.




Nous avons échangé quelques mots avec ce paysan taillant sa petite vigne où trone un énorme et solitaire cerisier.




Une fois un peu dépassée, la vigne laisse aperçevoir le cerisier en question, sans doute rescapé par une production généreuse, d'une joaille ancienne.




Vers la vallée, le hameau de Coupet qui comportait lui aussi sur la Barguelone, qui coule à ses pieds, un moulin aujourd'hui ruiné.




Le chemin de la toute première terrasse, juste quelques mètres au-dessus du niveau des eaux de crue, longé par une haie qui le protége des vents coulis.



De ce chemin qui se poursuit sur plusieurs kilomètres, nous re-voyons le relais de téléphone sur la serre. Toujours un exellent repaire!



Sur sa butte, le point de chute de notre randonnée : Clermont-Soubiran et toujours ce très joli chemin qui de la castine est passé à l'herbe.




Coté Garonne, les tours de Golfech, omniprésentes tout le long du parcours de cette vallée.



Un souvenir : cette vigne sulfatée qui a laissé ce trait bleu de cobalt sur les murs de cette maison qui sent déjà la toulousaine....




Nous voici à Téraudet et Jouanroux (on devine la couleur des cheveux du Jean qui habitait là autrefois) avant de traverser le petit ruisseau de Perdoux...


Peu avant l'arrivée, ce beau vert, précurseur du printemps, nous a ragaillardi malgré la nuit qui commence à tomber.

Nous arrivons par un petit raidillon, sans doute un des plus anciens accès conservé de l'arrivée dans ce bourg. Nous débouchons au pied de l'église.

La montée au pied de l'église a été investie par de jardiniers paysagistes. C'est très prometteur!

Nous avons eu la surprise de voir s'illuminer l'église! Simplicité et l'élégance, rien de tel, la mise en valeur est totale.
Curiosité du jour.

Curieux arbre que nous vons tout d'abord pris pour un mimosa, mais non.....

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