Carte de Cassini
Tout d'abord, il faut savoir que Clermont-Soubiran fût autrefois nommée Clermont-Dessus. On peut constater que Dessus est écrit comme un suffixe avec, comme c'était le cas à l'époque, deux sortes d'S dans le même mot, le premier allongé en forme de F actuel et le second comme une minuscule actuelle manuscrite! Les toponymes alentours sont bavards sur les personnes ayant occupés les lieux : Mestrebernat (maître Bernard) puis Jeangris, Jouanas, Jeanroux, Jeanpau, Jouanou, la Jouanine et autre Peyrejouan (toutes sortes de Jean déclinés avec divers qualificatifs y compris péjoratif comme Jouanas!) sans oublier Le Bessou (le jumeau).
Malgré l'univers cotonneux ambiant, le village est plein de charme et a été restauré joliment avec, sur le parking au pied de l'église, un banc! Les randonneurs comprendront... Clermont-Soubiran se nommait auparavant Clermont-Dessus et faisait écho à un autre village, lui aussi non loin de Garonne et également sur une hauteur: Clermont-Dessous ! Le nom de ce dernier peut paraître de ce fait saugrenu, mais pour cela il faut se fier au fleuve justement et à son cours ! Clermont-Dessus est bien en amont de Clermont-Dessous et de ce fait son altitude également :143 m pour 114,5m, mais cette dernière raison n'est que secondaire malgré tout!
Dans les brûmes près de Mestrebenat : Coujetou et son pigeonnier!
L'église de Ste Croix semble très isolée dans un paysage très valloné.
La petite maison de Calpré vue de l'est.
La maison de Calpré et le chemin que nous n'avons pu emprunter...menant 300m plus haut à Jeangris que le dogue allemant, tranformé en Cerbère baveux, nous a interdit !
Le ruisseau au nom qui fleure bon les Pyrénées: le Nèguevielle.
Toujours le Nèguevielle et, à gauche, l'arbre attaqué par les piverts.
Détail de ce tronc que les piverts ont patiemment percé!
La croix à l'entrée de Ste Croix, où se tient également une belle maison de maître gardée par un chien d'attaque qui fait boutoir contre le portail de fer. Un peu usant....
Arrivée près de lieux.
Porte d'entrée.
Sans doute le portrait -peu amène tout de même- de la dame qui repose ici!vertueuse peut-être mais pas souriante!
En cette saison les champs sont semés et une légère végétation fait son apparition donnant un joli velouté à ces pentes.
La date de 1787 est bien lisible et témoigne sûrement de restaurations anciennes à cette époque.
Porte donnant au-dessus de la chapelle et de facture gothique.
Détail de la porte au sud et ses inscriptions.
La chapelle dans sa simplicité.
Le paysage alentours est particulièrement sauvage dans les ondulations de la serre.
Dans la montée, la petite chapelle isolée dans son vallon.
Au delà de la vallée du Nèguevielle au sud, une vue sur les hauteurs que nous avons parcourues et le château d'eau près du château de Bernède.
Le chemin longe la combe dont le hameau d'Espérou est la pointe, perpendiculaire au ruisseau de Nèguevielle.
Toute la douceur des collines qui reverdissent enfin!
Au point culminant du circuit, ce passage d'animaux passant d'un vallon à l'autre. Au loin la vue se dégage vers le sud-est.
Presque à notre hauteur: Clermont-Soubiran.
Dans la prolongation, la butte sur laquelle se pose Clermont-Soubiran...et fument, invisibles, les tours de la centrale de Golfech!
Sur la Nèguevielle, le moulin de Malet.
Vignes sur l'ancien hameau disparu de Juanou avant la montée vers Clermont-Dessus.
Le chemin de montée bordé de beaux arbres et les vignes vues sur l'image précédente.
Source captée.
Remontée vers le village.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire