Carte de Cassini
Cette partie, assez pentue, est laissée en friche si elle n'est pas boisée. Ici le chemin herbeux juste avant Pelet traverse cette partie sauvage. Nous traversons la route de Mézin vers le hameau de Saint Sevin et sa belle maison de maître.
Ce vieux mur enferme le parc de la maison de maître que l'on aperçoit derrière les grands arbres. La route tourne à droite vers le hameau mais nous descendons tout droit vers la vallée de la Gélise le long de grands arbres.
Nous survolons la vallée d'où dépassent les carolins blancs. Ces peupliers plantés près d'un ru, rejoignant à cet endroit la Gélise, servent à la fabrication d'objets en bois léger voire la partie arrière de meubles en bois plus noble. Sur la droite c'est le début du massif landais et de ses pins. Sur partie non boisée où coule le ruisseau du Criéré, se trouvent deux châteaux celui d'Horton et celui de Lisse.
A mi-pente cette maisonnette de journalier encore en état, se détache au milieu du champs de blé.
Le chateau d'Horton est à peine visible entre les branches des arbres du chemin qui tourne là à angle droit et que nous allons suivre pour monter sur Andiran. Au delà les carolins offrent une régulière barrière blanche avant les grands cèdres signalant une demeure de qualité.
Horton est composé d'un jardin paysager, remises, écuries, logement et d'une cour. L'époque de construction se situe au milieu du XIX° siècle. La demeure est reconstruite au milieu du XIX°siècle sur l' emplacement d' un manoir figurant sur la carte de Cassini. La galerie et l'ornementation sont inspirées des décors de la Renaissance. Des projets d'agrandissement dessinés par E. Payen en 1893 et 1901, seront partiellement réalisés : ailes en retour construites sans l' étage de comble prévu, balustrade décorative du corps de logis non réalisée. Un ajout d' un cartouche au-dessus de la porte le sera au début du XX°siècle. (Renseignements Patrimoine de France)
Ici, bien qu'il n'y ait plus que les peupliers, le château bien que plus proche, se cache sous les résineux. Nous suivons un joli chemin, puis le bord d'un ruisseau et debouchons à coté du cimetière sous le bourg.
Le clocher de l'église semble une invitation à monter vers le village. Un vieux séchoir à tabac en bon état marque la limite des constructions, toutes assez anciennes dans ce secteur.
Andiran.
Parties constituantes : château, église, fortification d'agglomération, époque de construction XII° siècle, XIII° siècle, XVIII° siècle, XIX° siècle sur un plan concentrique.
Historique : Paroisse du XII° siècle, le castrum est cité en 1259. Le village s' est développé autour du château et de l' église paroissiale. Il reste des vestiges de fortifications médiévales. Des maisons ont été reconstruites aux XVIII° et XIX° siècles.Gros-oeuvre : calcaire, moellon, enduit, pierre de taille, la couverture est de tuile creuse.
Détails de maisons dans la montée.
Vieille maison dont on voit sur une pierre de l'angle du mur aux 2/3 de la hauteur de la porte d'entrée, ce creusement qui semble être destiné au passage d'un lien. Peut être pour attacher un animal. Un cheval? Les arrondis des ouvertures sont également soignés.
Détail de creusement que la qualité du calcaire gris a conservé.
La maison à deux niveaux avec son escalier extérieur.
La maison dans son cadre. Elle se situait toutefois hors les murs du Moyen-Âge.
En effet ce mur, imposant, dont il reste quelques fragments est situé sur le bord de la partie en plateau du village.
Le clocher culmine par-dessus les vieux murs...
...même entre deux andrones.
Eglise paroissiale.
Epoque de construction : XII° siècle et, pour le clocher 4° quart du XIX° siècle en l'année 1892. Auteur : Dubarry de Lassalle Lucien, architecte. Sacristie du XVIII° siècle (date partiellement lisible : 17..) . Travaux de restauration du mur sud de la nef, d' une partie du mur nord et du couvrement sous la direction de Casimir Laffitte, architecte de la ville de Mézin, achevés en 1884. En 1892, reconstruction du clocher par Jean Blavet, entrepreneur à Xaintrailles, sous la direction de Dubarry de Lassalle Clocher couvert en ardoise d' une flèche carrée ; sacristie en moellon enduit. Gros-oeuvre : calcaire, pierre de taille, moellon, enduit.
L'église fait face à l'école du village dont elle n'est séparée que par la cour.
Le château d'Andiran est une demeure privée dont nous ne voyons que ce qui dépasse des hauts murs, telle cette tour à échaugette.
Entre Pentinet et l'Oustalot, ce beau néflier où se repose un gros lézard.
Devant nous au sud, la masse sombre de la forêt. Contraîrement aux idées reçues, le massif landais est loin d'être plat ce qui est perceptible ici. (Agrandir) La ligne arborée la plus basse suit le cours de la Gélise. Elle est ainsi nommée pour la température assez basse de ses eaux.
Un animal rare qui n'a, hélas, pas résisté au passage des voitures au Rey, une salamandre de belle taille dont on voit encore la robe noire et jaune.
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