mardi 19 février 2008

N° 20 Moncrabeau, du royaume des menteurs aux hauteurs panoramiques de Gascogne, 13km, dénivellée totale 250 mètres

Ce village habité par les romains, a subi les affres de la guerre de Cent ans puis fut en en partie détruit durant les guerres de religions . En 1622 les murailles furent rasées. Mais la particularité qui le rend célèbre dans le monde entier est son Académie des Menteurs qui vit le jour au XVII° siècle. Nous passons donc la porte et sa herse pour nous diriger vers le fauteuil du roi des Menteurs.


A gauche de l'entrée de l'église contre la halle le voici, surmonté de la date de sa création.

Nous sous dirigeons vers l'église et son imposant clocher-mur pourvu de cinq niches de cloches.


Sans doute une ancienne pompe, l'eau coule abondamment ici! Nous redescendons vers le parking où nous nous rendons compte que les menteurs sont également présents à titre permanent....nous vous laissons juger!


Comme il ne s'agit pas de l'itinéraire du jour, nous passons cette belle croix pour monter vers Riqué situé après le cimetière.


Maisons de Riqué sur la hauteur. En face, nous avons une meilleure vision du village de Moncrabeau, littéralement: la colline des chèvres. On dit que le salpètre présent dans le sol les attiraient ici...

Mais aujourd'hui, ce sont quelques ânes que nous croisons.

Ainsi que quelques maisons avec pigeonniers.

De cette colline gasconne, nous voyons le village s'éloigner et, à l'ouest, la vallée de la Baïse ainsi que les premières hauteurs de l'autre rive vers Pouy.



Après ces panoramas dégagés, nous descendons par un beau chemin boisé vers le ruisseau du Drot.




Sous les beaux arbres, toujours présents, la ferme d'Augé. Les premières bourraches aux teintes subtiles de bleu et de rouge percent sous les indestuctibles feuilles de chêne.




le Drot.



Sur le bord de la crête, le château de Casteron et ses deux tours.

A ses pieds, la ferme de Casteron Bas, abandonnée...


A Cap de Pic, cette jolie mare accueille quelques canards sauvages. Le bleu du ciel lui donne une belle couleur turquoise.


A Rouquette, la maison a été restaurée.


La montée continue, nous passons au dessus de la mare suivant toujours ce chemin dit des Chevauchées d'Henri IV.




La vue s'envole de nouveau au-dessus de la Baïse. On peut voir à l'agrandissement (faire "Précédente" pour éviter la fermeture) les deux château d'eau de Mézin et Pouy, situés à quelques kilomètres.


Au nord, dans son nid de grands cèdres, le château de Lassère. Tous ces château témoignent de la richesse des terres dont l'apogée se situe avant la révolution industrielle un peu avant le milieu du XIX° siècle. Nous atteignons le sommet d'une longue crête et les premières maisons de Gardères apparaissent, dont cette belle propriété où paissent quelques chevaux.


Un long mur entoure cette cour intérieure qui laisse apparaître quelques bâtiments d'âge divers.



Sur cette porte une date: 1635.




Ci-dessus, la cour et ses bâtis hétéroclites.

Quelques vieilles maisons à l'abandon.



La vieille église de Gardères du XI° siècle, restaurée au XVII° est en ruine. Au XVIII° siècle, l' église de Gardères est mentionnée parmi les dépendances de la commanderie d' hospitaliers d' Argentens. Elle ne paraît pas avoir été voûtée.

Sur les murs envahis de lierre, on voit encore les peintures originelles. La rue unique qui traverse le village perché sur sa crête a vu certaines de ses maisons se restaurer doucement. Toutefois la majorité attend encore...




Ci-dessus, une vieille enseigne, grince au vent. Ci-dessous dans un petit chemin menant aux champs, ces minuscules maisons de journaliers, n'ayant qu'une porte et qu'une fenêtre. Le linteau des portes a toutefois bénéficié d'un soin particulier.



L'église qui s'éloigne semble, dans une vue qui cache un peu sa situation, encore très présente, comme autrefois...Avant de sortir du village, le mur ouest sensible aux pluies et aux vents, offre une surface quasi dépourvue d'ouvertures. L'appareillage des pierres est très soigné.





L'eau est très présente comme en témoigne ce puits préservé d'une grille.


Coté soleil levant, cette belle porte romane sous son auvent, est celle de cette très vieille maison dont nous avons vu le mur ouest.


Cette dernière maison du village a été restaurée depuis peu. De cette crête, les vues vers le sud et le nord s'élargissent...



Cinq cents mètres plus loin, c'est le domaine de Coussire, entouré d'un mur.




Le puits gascon est hors les murs tout comme le pigeonnier, invisible sur cette image.


Ce très vieil orme qui a échappé à une mort ayant emporté quasimment tous les autres ormes, s'élance vigoureusement vers le ciel. Une habitante de Saint Cirice, dont on voit les premières maisons, nous a dit qu'il avait été répertorié pour cette longévité exceptionnelle! le tronc est énorme...

Ici, on voit l'ensemble pigeonnier et puits, ava c le détail de la clé de voute et sa date de construction :1677 .






Saint Cirice, marque la fin de la crête. Après l'église, quant à elle bien debout, la route plonge vers la vallée. Les trois lieux de Gardères, Caussine et Saint Cirice dégagent un charme particulier et singulier tant ils sont, pour être si près les uns des autres, si différents!

L'église de saint Cirice est bien plus récente que celle de Gardère , bien que bâtie au XV° ou XVI° siècle sur une église du X° siècle en ruine ou disparue. Elle a été récemment restaurée.





Un joli hagar de bois, resté presque dans l'état d'origine.

La descente s'amorce dès le mur du cimetière. Nous virons vers le sud et passons Bivouasse et Bouch. Les arbres se découpent avec grâce dans leurs formes parfaites où éclatent de bourgeons et de fleurs.



Saint Cirice, Coussire et gardères se détachent sur la crête au-dessus des champs rendus uniformes par une agriculture intensive.





Nous croisons ces cancardantes oies blanches qui appartiennent au domaine de Perron!



En face la vieille ferme bien modeste de Charlamère...


Nous passons au large de Jouenne...




...et voyons Perron sur son coté ouest. Nous retouvons le Drop amont, vers l'est ainsi que le domaine de Bourrousse.


Un peu plus loin c'est celui de Maurague avec son pigeonnier très particulier, avec ses énorme piles à randières. Il semble avoir été un moulin autrefois.

La Maurague.



Gouaresse, de l'autre coté du Drot que nous suivons un peu vers l'amont.

Une ferme de Toulieu et ses deux arbres au sud-est, pour se protéger des rayons du doleil d'été.

Une dernière vue sur Gouaresse plus proche.


Les piverts ont trouvé une agréable pension...


Vers Chalet dans la montée vers Moncrabeau.


Une dernière vue sur le pont sur la Baïse termine ce très agréable parcours bien balisé.

Image du jour


Celle de ce blaireau qui a eu la malchance de croiser une voiture la nuit dernière...

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