Avez-vous aimé la photo de notre en-tête? C'est celle du lac de Lambronne vu du sud, près du domaine de Dieuzeyre, par une belle journée de juin et sur un circuit différent. Nous sortions de l'ombre fraîche du bois de Laville. Mais aujourd'hui, le temps est maussade malgré une température qui nous a permis de rester en manches courtes! Ce lac, dont nous devions faire le tour, sera longé au nord seulement, pluie finale oblige! C'est néanmoins le temps idéal car ce circuit est peu ombragé, et cela laisse une large vue sur des panoramas bien dégagés. Si vous en avez, n'oubliez pas vos jumelles! Le parcours est assez bien balisé...même à l'envers comme nous l'avons pris! toutefois, rien ne remplace une carte et un peu de préparation.
Nous nous sommes garés à Lamontjoie pour allonger un peu l'itinéraire et nous retrouvons le sentier de St Jacques et son balisage particulier. Mais aujourd'hui nous prenons la route de Saint Vincent de Lamontjoie, puis celle des deux lacs, celui de Lamontjoie avec son île centrale puis, immence miroir, celui de Lambronne qui se deverse dans le petit Auvignon.
Ici la petite île boisée est visible au travers du rideau d'arbres sur la gauche du charmant petit pigeonnier.
Nous longeons Roudan domaine en réfection et prenons déjà un peu de hauteur. Après le virage nous tournons dans un vieux chemin de castine pour longer la rive nord des plans d'eau.
On devine à gauche la digue séparant les deux lacs. La saison laisse un peu de paix aux oiseaux qui se reproduisent ici.
Sur l'autre rive, le domine de Dieuzeyre lieu de prise d'image de notre en-tête.
Un autre petit lac collinaire au dessus de celui de Lambronne. Nous passons entre les deux avant de nous diriger vers la station de pompage où nous obliquons vers l'ouest en suivant le petit Auvignon. Le sentier coupe orthogonalement l'accès à l'ancien moulin de Canne, aujourd'hui maison privée. Les jonquilles y font un tapis qui ensoleille les lieux .
Le moulin de Canne. Puis nous traversons la route et montons vers Pinchon. Derrière nous se détache la masse verte du bois de La Ville. Nous ne sommes qu'à 2 km5 à vol d'oiseau du Gers.
Au delà du château de Bax caché dans les grands arbres, le bois de La Ville.
A Pinchon, nous atteignons le plateau et sa maison aux volets vert, d'où les perspectives se dégagent. Hélas le temps est légèrement brumeux.
En panoramique de la droite vers la gauche: le château d'eau de Francescas se dessine au loin ainsi que les hauteurs de Fieux.
Et enfin, au-dessus de Guillot et le château de Bax, le bois de La Ville et le Gers.
Vers le nord ouest, au delà de la maisonnette des champs, le bois du Cap de le Coste dominant Le Nomdieu au bord du petit Auvignon.
Le hangar de bois en lambeau des Bourruts et la pierre peu commune ici, car fortement chargée en oxyde de fer, de cette bâtisse ancienne.
Dans cette trouée on voit apparaître le château d'eau de Laplume.
Près du Hauret, la chapelle de Saint Lary. Le Nomdieu se situe juste au-delà de la crête.
Cette chapelle fait parti d'un domaine caché par le rebords du terrain dont on ne voit que les grands arbres.
Surgissant au-dessus des champs de blés en herbe, la pointe du clocher de l'église de St Vincent de Lamontjoie.
Le chemin continue sa montée vers le point culminant, les perspectives s'affinent. Près de la chapelle de Saint Lary un petit bois se dévoile et la vue dépasse le crête dévoilant de plus lointains paysages.
C'est maintenant tout le plateau de Laplume (210 m) par delà le ruisseau de Saumenègre qui s'allonge et se détache sur le vert du jeune blé. L'église en ruine de Cazeau semble toute proche juste avant le bel arbre à droite.
A une altitude de 186 mètres, le village tout entier entoure maintenant le clocher séparé de son église.
Beauregard, laé bien nommée : la vue est lointaine.
Deux tâches d'argent: encore deux petit lacs collinaires...
... et celui-ci un peu plus grand en chapelet avec les petits.
Le domaine agricole d'Avéran et son parc.
Placé à l'entrée du village sous un bel arbre, le monument aux morts mérite lui aussi notre attention, sa sculpture étant remarquable.
L'église Saint Vincent a été construite à proximité de la villa antique de Veziac. Elle est donnée en 1064 à Cluny par Hugo de Brulhois et Pierre de Gavarret, selon J. Benaben. L' église de Saint-Vincent Jugée trop loin du prieuré de Layrac dont elle dépend, elle est cédée aux Templiers en 1199.
La construction initiale date du XII° siècle puis remaniée au 3° quart XIX° siècle en l'année 1863. L'auteur :Coëque-Verdier (architecte d'arrondissement) Le clocher tour et l' élévation occidentale à trois arcs en plein cintre datent du 12e siècle. sur les parties de cette époque des archères sont encore visibles. Des sarcophages ont été découverts à proximité (déposés dans le cimetière) . En 1802, les paroisses de Caubiet, Saint-Lary et Bonnefond lui sont annexées. En 1842, la toiture est depuis longtemps effondrée. En 1863, l' église est reconstruite sur les plans de Verdier, architecte de la ville d' Agen et du 3e arrondissement : le nouvel édifice de plan centré est édifié à côté de la façade occidentale et du clocher de l' ancienne église, qui sont conservés, le clocher étant exhaussé d' un étage. Le décor de style roman s' inspire, selon Verdier, des chapiteaux de l' église démolie, dont deux sont remployés dans le nouvel édifice. Le porche est reconstruit en 1888 sous la direction de Courau, architecte à Agen, en conservant les bases et chapiteaux.description : Clocher et façade ouest en pierre de taille ; 1er niveau de la nouvelle construction en pierre de taille, 2e niveau en moellon enduit. Clocher couvert en tuile plate, église couverte en tuile creuse. (Informations Patrimoine de France)
Le clocher, séparé de son église, marque maintenent l'entrée du cimetière face à la nouvelle entrée.
Diverses vues de l'extérieur.
Les belles peintures ont été entièrement restaurées et donnent une athmosphère particulière et orientale. La coupole étoilée inscripte dans un plan carré car il manque une travée entre la porte de sortie et le clocher. Cela lui donne l'allure d'une église byzantine, en forme de croix grecque.
Le bâptisphère est également très ancien.Saint Vincent de Lamontjoie surplombe Lamontjoie et donne, les jours favorables, une vue unique sur les Pyrénées. Le gascon dit que "si on peut voir les Pyrénées, il va pleuvoir et que si on ne les voit pas ... c'est qu'il pleut " ! Le dicton ment!! Nous ne les avons pas vues et voilà qu'il pleut.
Il nous faut renoncer à prendre des images et c'est sous une pluie fine que nous redescendons vers notre voiture.
Curiosités du jour
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