Mais aujourd'hui le soleil brille et c'est avec l'espoir d'avoir quelques belles perspectives que nous partons.
Surprise! La Garonne est encore testée, mais cette fois-ci, la couleur a été versée en aval de la confluence et non dans le Tarn, en effet, les parties rouges se sont déplacées, témoignant de courants qui ne se mélangent pas! En agrandissant les images, vous apercevrez les deus ponts qui mènent à Saint Nicolas de la Grave en aval (cliquer dessus et surtout retounez au blog par "Précédente" sinon c'est la fermeture!)
L'herbe reverdit avec force dans ces chemins loin de la civilisation qui, le ruisseau traversé, remontent vers la route sommitale. Ce tracé, hormis un chemin suivant en fond de val ce même ruisseau de Sérène, ne sera que montées et descentes des serres vers les vallons. Il en sera de même pour un autre sentier suivant à couvert le ruisseau de Sauréze. Nous remontons vers la route, la dénivelée de cette combe est de 93 mètres.
Maison aux deux pigeonniers de Vigué sur la route de crête.
Pimpante comme aux premiers jours, elle nous attends et nous notons la seule et unique porte d'entrée extrêmement basse, semblable à celles qui étaient réservée au malheureux cagots autrefois....Ces personnes étaient des boucs émissaires un peu comparables aux intouchables indiens, mais c'est une autre histoire, celle de la Gascogne ancienne....
Nous quittons les lieux, pour longer la vallée élargie de la Sauréze et ses fermes présentes sur les coustals, avant de virer vers une large combe dont le chemin monte paresseusement vers les bords d'un bois puis les sommets.
Sur cette colline qui ressemble assez à un tumulus, trône ce pigonnier isolé qui appartient au domaine de Sautou, cache derrière de vieux cèdres, plus haut. Après un passage ombragé en bordure de bois, le soleil inonde ces prés qui commencent à verdir doucement. Cette longue montée accuse un peu plus sa pente après quelques deux kilomètres et voilà les vignes du domaine fraîchement taillées, suivies de cerisiers dont les fleurs sont déjà là...nous sommes au début du mois de février !
Nous sommes sous le village de Boudou que nous voyons là haut et nous descendons encore. Les chemins, sans doute très anciens, sont magnifiques. Nous pensons qu'à la saison chaude ce doit être un enchantement. Ici seuls les oiseaux sont bruyants! Et les divers engins motorisés n'ont ni empuanti ni défiguré les lieux...pas encore!
C'est au bas du vallon que nous rejoignons le GR 65, qui mène à Compostelle. A droite il file vers Malause et, à gauche après quelques hectomètres le long du ruisseau, nous remonterons vers Boudou. Cette dernière ascension, toutefois, sera moins longue mais plus rude que la précédente!
Le chemin suivant le ruisseau et les enfrichements. Dans la montée, un dernier regard sur le chemin parcouru parmet de faire le point et de revoir les lieux où nous sommes passés... Cela permet de jauger la réalité du terrain et sa représentation sur une carte! mais déjà quelques potaux électriques signalent la présence de la route et la fin du périple.
Au passage nous voyons encore un dernier pigeonnier dans une ferme. Et dans la fraîcheur qui tombe, nous rejoignons notre véhicule encore plein du beau soleil qui nous a accompagné.
Au bas de la vieille porte de l'église se St Pierre d'Ax, un lézard pointe déjà le bout de son nez! N'est-ce pas trop tôt?
Et aussi, les premières fleurs sauvages...avec des couleurs printanières et ensoleillées!
Ainsi que les bourgeons veloutés, mâle et femelles, d'un noisetier (photo Fanch)
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