Carte de Cassini
Entre cette carte et une carte actuelle au 25/1000, on peut noter que la lande et l'actuelle forêt de pins plantée sous Napoléon III, il y a de fortes coincidences. Un détail amusant, le bourg de Cranté où nous avons cherché vainement une allée couverte présente dans un bois quasi inacessible et vraissemblablement à terre, le nom ancien était Quarante !
Notre heure de départ pour ce circuit coincidait avec celle de l'ouverture ce cette fleur: la Dame de 11 heures. Elle sera très présente tout au long du parcours. Nous partons vers l'ouest et tournons au calvaire vers la Plaine.
Un séchoir à tabac encore en bon état.
Eglise de Caubeyre
Aire d'étude :lieu-dit : la Plaine époque de construction : XII° siècle, milieu du XVI° siècle et 4° quart du XIX° siècle. Edifice que la simplicité du plan, le chevet constitué d' une abside semi-circulaire, la fenêtre axiale monolithe et la régularité de l' appareil en pierre de taille, de moyenne dimension, permettent de dater du XII° siècle. Georges Tholin la date cependant du XI° siècle. Au XVI° siècle probablement, la nef a été reconstruite et rehaussée par rapport à son niveau d' origine ainsi qu' ont été modifiés le portail en arc brisé et le clocher-mur. A la fin du XIX° siècle, les ouvertures et les voûtes ont probablement été transformées. En 1879, le clocher-mur est transformé. La sacristie est en ruiné en 1898 et reconstruite en 1899. Description : Plan à nef unique à quatre travées ouvrant sur une abside semi-circulaire. L' abside est protégée par trois contreforts extérieurs. Des ouvertures, seule la fenêtre axiale du choeur semble ne pas avoir été modifiée. L' élévation occidentale de l' église est constituée d' un clocher-mur dont les parties basses et le portail principal sont couverts par un appentis en moellon avec un toit en croupe.
Aire d'étude :lieu-dit : la Plaine époque de construction : XII° siècle, milieu du XVI° siècle et 4° quart du XIX° siècle. Edifice que la simplicité du plan, le chevet constitué d' une abside semi-circulaire, la fenêtre axiale monolithe et la régularité de l' appareil en pierre de taille, de moyenne dimension, permettent de dater du XII° siècle. Georges Tholin la date cependant du XI° siècle. Au XVI° siècle probablement, la nef a été reconstruite et rehaussée par rapport à son niveau d' origine ainsi qu' ont été modifiés le portail en arc brisé et le clocher-mur. A la fin du XIX° siècle, les ouvertures et les voûtes ont probablement été transformées. En 1879, le clocher-mur est transformé. La sacristie est en ruiné en 1898 et reconstruite en 1899. Description : Plan à nef unique à quatre travées ouvrant sur une abside semi-circulaire. L' abside est protégée par trois contreforts extérieurs. Des ouvertures, seule la fenêtre axiale du choeur semble ne pas avoir été modifiée. L' élévation occidentale de l' église est constituée d' un clocher-mur dont les parties basses et le portail principal sont couverts par un appentis en moellon avec un toit en croupe.
(Informations Patrimoine de Fance)
Cette tombe bien entretenue fait l'éloge d'un homme et de son passe-temps favori, la chasse. Les palombes posées dans les pins ainsi qu'une grande palombière derrière lui, l'atteste! Deux chiens d'arrêt l'encadre qui donnent à penser que les faisans et autres bécasses faisaient également partie de son tableau de chasse!Un bel hommage pour cet homme et son occupation ancestrale.
Sur un airial modeste, une maison à balet tourné vers l'est et sa bergerie.
Nous croisons la première des trois palombières présente sur notre route. Au premier plan le "garage" cache le présence des voitures aux vols qui passent. Sur la droite on peut voir une partie du long couloir permettant aux chasseurs postés de se déplacer sans être vus.
On peut noter le soin apporté au rideau de fougères très présentes dans ces bois.
Détail de l'attache.
Entrée du couloir.
Couloir et cuisine avec auvent. Les chasseurs passent la jornée entière ences lieux et mangent sur les lieux...plutôt bien!
Des appeaux (palombes captives) sont placé en haut des arbres. Dès le passage d'un vol, les chasseurs font bouger les plateaux sur lesquels elles sont posées pour leur faire battre des ailes. Les voyageuses pensent alors que le lieu est sûr puisque quelques une de leur congénaires sont posées....
Arrivés au chemin menant à la Madeleine d'où l'on voit l'église en ruine de la paroisse, nous tournons à gauche hors du circuit, vers le Bourdieu du Sable.
Tout d'abord, les feuillus dont les feuilles mortes jonchent le sol, bordent notre route. le sol est ferme de sable mélé de terre noire.
Plus loin, les pins apparaissent bordés des genêts en fleurs qui illuminent le chemin devenu très sablonneux.
Les genêts, qui eux, n'ont pas de piquants.
Puis ce sont les jaougares et de nouveau des feuillus qui reviennent.
Les jaougares et les bruyères et aussi ...
...la mousse est très présente dans ce milieu humide.
Une plante en bouton typique des landes de Gascogne : la bruyère.
Au Bourdieu du Sable s'ouvre un espace de culture et on peut voir derrière nous, le pylone des télécommunications.
Sur l'airial la ferme, l'étable avec la soue à cochon, le four dont on voit la cheminée et juste visible à droite, la bergerie.
A demi détruit, le four.
On voit mieux le balet et, dépassant du premier bâtiment à doite, deux mangeoires saillant de la soue.
La maison en pierre était soigneusement crépie, la première mangeoire est d'époque la seconde a été réparée en ciment .
L'étable est accolée à l'habitation et tournée au nord. Les crêches sont toujours là.
L'airial toujours recouvert d'herbes et les cultures au loin cernées par la masse sombre des bois.
Nous empruntons le chemin qu passe entre la bergerie et l'habitation vers le moulin de Rivet.
Le sol change encore et la terre devient noire sous de grands arbres qui se tordent.
Ici l'eau est omniprésente!
Après un bout de route nous tournons vers Larbès et passons sous ce chêne couvert de gui. On apperçoit une vieille demeure.
Ces bâtis dont les toits s'enchevêtrent sont en restauration.
Cette propriété est d'un seul tenant et le sol en pierres reconstituées, mênent à l'entrée. Mais revenons à l'autre bâtiment, qui lui est "resté dans son jus".
Ici, les landes ont débouché sur une terre où jadis, on cultivait la vigne.
Accolée à un bâti plus ancien que nous verrons plus loin, une maison-ruche. Des petits logements se succèdent où vécurent de nombreux journaliers.
Une autre vue de la cour.
Le four à prunes et un des trois chiens de la maison.
Des chênes de haute volée ont servi à ériger cette charpente qui couvrait le chai.
L'extérieur des bâtiments cernant la cour.
Une tour carrée avec une belle entrée en ogive maintenant fermée vient s'appuyer contre une tour ronde plus ancienne.
Nous sommes à la frontière de deux paysages differents.
Le coq des lieux rassemble son cheptel pour le protéger de notre intrusion.
Une autre partie du bourg, qui elle, se meurt. On note les beaux colombages encore visibles aui sont, quant à eux, typiquement landais.
Vu de la hauteur, le bourg de Larbès, et au-delà sur les hauteurs, Lastéoulaires : les tuileries en occitan.
Coupant les champs en deux parties, le chemin bordé de noyers que les propriétaires de la ferme de Larbès ont plantés il y a quarante ans. C'est le chemin de randonnée menant à Villefranche de Queyran. Nous nous avons choisi de reloindre la Madeleine en filant tout droit. A droite au loin, la vallée de Garonne.
Perdue dans les champs, une maison abandonnée toujours debout!
Sur ces hauteurs, surprise! Un petit coquillage fossile! Nous en trouverons d'autres .
Nous continuons de monter avant de rejoindre le bois de pins. Retour dans la lande...
Nous rejoignons l'église en ruine de la Magdelaine. Seul le clocher mur tient !
Eglise en ruine de La Magdeleine
Epoque de construction : XII° siècle au bas moyen âge. Maître d'oeuvre inconnu. L' arc triomphal présentait deux chapiteaux à grandes feuilles lisses, publiés par P. Jentin (actuellement non visibles) . Le clocher-mur a été probablement construit à la fin du Moyen Age. En 1890, l' église est mentionnée en ruines.
L' église, de plan allongé, était probablement voûtée. La nef, accessible au sud par un simple portail, ouvrait sur le choeur en abside semi-circulaire. L' élévation occidentale est un clocher-mur tardif. Le gros-oeuvre : calcaire et pierre de taille.
Vue vers Tonneins.
Un arum sauvage.
Et de magnifique pervenches.
Le vieux bourg de la Magdeleine.
Le printemps éclate dans les lilas et autres fleurs de cette haie champêtre. Les iris ont déjà des feuilles à maturité et quelques fleurs en boutons.
Lors de la descente de le Fontaine une vue vers Bidoulet situé à mi-pente et Lamothe, dont le toponyme prend alors tous son sens, posée sur un tumulus.
Sur ce tapis d'herbes et de fleurs de pissenlit, un rosé des prés et une morille. Le chemin suit l'orée du bois puis il s'enfonce dans un bois de pins de belle taille. Le chemin est très sablonneux et les balises présentes . Nous devons signaler la grande qualité du balisage qui est toujours placé à bon escient et surtout, dans les deux sens...quel bon sens, quand on sait qu'on a l'impression de faire un autre parcours dans ce cas! Tout change.
Les appeaux sont prélevés parmi les premières palombes capturées. Ils passent la journée captifs en haut d'un arbre en attendant l'arrivée d'un vol puis, après avoir été nourris par les chasseurs qui soufflent ses graines directement dans leur becs. Une palombe captive refuse de se nourrir. Pur éviter des réactions de défense, on pose un cache sur leurs yeux appelé du nom occitan de"cluque". Elles passent la nuit dans ces cages aérées posées sur le grillage qui se rabat par-dessous. Leurs déjections tombent ainsi sur le sol.
Long couloir de la palombière doublé de feuilles plastiques. Il faut dire que la saison est très pluvieuse cette année. Après un parcours, bien qu'en altitude dans les bois de Lasrénardières, dans les landes sont assez humides malgré le sable.
On voit, dans le contre-jour tout au sommet, les plateaux sur lesquels sont posées les appaux ainsi qu'un fil relié à d'autres plateaux placés sur un autre arbre . Les fils, descendants le long du tronc permettent à un des chasseurs de basculer légèrement les plateaux au passage d'un vol , ce qui oblige les oiseaux à battre des ailes, attirant par là leurs congénaires cherchant un point de pose pour une halte. Agrandir en cliquant puis fermer par "Précédente".
Nous avons croisé, dans les bois de résineux, des quantités d'asphodèles en boutons. Leur couleur brune ne laisse pas envisager au premier coup d'oeuil l'éclosion de furures fleurs blanches.
Château en ruine
Propriété privée, ce château de plan quadrangulaire avec cour centrale était défendu par des tours sur les angles nord étaient accessible par un passage d' entrée voûté. Des vestiges des fossés existent encore au nord, à l' ouest et au sud. Le gros-oeuvre : calcaire, pierre de taille et moellon. Voûte en berceau plein-cintre. Il est en ruine et mangé par un lierre très envahissant.
Epoque de construction : XIV°, XV° siècle. Maître d'oeuvre inconnu.
En 1342 Edouard III concède à Pons d' Andiran les droits de péage pour le lieu de Caubeyres. Les tours, notamment la tour nord-ouest, une partie d' un corps de logis attenant et l' ouvrage d' entrée sont en pierre de taille en moyen appareil et semblent dater du XIV° siècle, ce que confirme une archère en croix pattée dans la tour nord-ouest : le château pourrait avoir été construit pour les Albret, le premier seigneur connu étant Raymond d' Albret d' après une mention de 1383. La tour nord-est, le logis et des bâtiments ruinés en moellon ont été repris à une date postérieure, peut-être au XV° siècle et à l' époque moderne. Le château est passé aux Xaintrailles au XV° siècle, puisqu' il est cité dans le testament de Pothon de Xaintrailles le 11 août 1461. Bernard de Lamothe, gouverneur de Casteljaloux en hérite, puis Antoine de Chamborel, son successeur. P. Jentin indique une canonnière qui n' est plus visible
L'approche se fait en bordure de pente à 166 mètres d'altitude.
Une tour surgit protégeant une porte d'entrée en forme d'ogive.
Ce volet sur un mur en ruine mangé par le lierre et battant sur le vide donne une dernière image de désolation et d'agonie ce château.
Du plateau, la vue s'égare loin au-dessus de la masse du massif forestier, dont on devine les sombres et confuses montées et descentes.
A l'arrivée sur Caubeyre, on devine la silhouette que pouvait avoir cette massive bâtisse.
Curiosité du jour
La résurgence prés du lavoir n'est accessible que si on ne cède pas à la tentation de retourner au parking dès l'arrivée sur la route allant de Saint Pierre de Buzet à Caubeyre. Tout se mérite! L'eau sourd en deux endroits, repérables par la couleur blanche du sable et des bulles, dont l'un Plus petit sur la droite. Deux ou trois crapeaux se cachent prestement sous les pierres dès l'approche d'ombres autour du point d'eau.
Et, et...
...sur la route du retour, Saint Pierre de Buzet, le château de Buzet et l'église sur sa hauteur entouré des vignes.
...sur la route du retour, Saint Pierre de Buzet, le château de Buzet et l'église sur sa hauteur entouré des vignes.
Sur le chemin du retour, la descente vers Saint Pierre de Buzet, permet cette belle perspective avec le château de Buzet et l'église sur le promontoire en direction de la vallée de Garonne. La seconde image est le prolongement de la première avec, au premier plan, le graphisme des piquets de vigne argentés.
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