Nous nous garons dans ce joli village au nom fleurant bon le Moyen-Âge alors qu'il est simplement dû à la fusion de deux communes : Gontaud et Saint Pierre de Nogaret.
Au passage nous voyons quelques belles maisons bien restaurées.
D'autre qui furent belles autrefois...
Ainsi que de quelques souvenirs d'une vie révolue , comme le témoigne ce vieux café dans son jus !
Et cette fort belle halle du XVII° siècle. Des ééparations sont effectuées au deuxième quart du XVIII° siècle, vers 1733.
Le pavillon qui surmonte la première travée du vaisseau central date d' environ 1888.
(Informations de Patrimoine de France)
On sait que ce château fut construit entre 1473 et 1495 sans plus de précision grâce à des documents. Au moment des guerres de religion, le château sera le seul édifice épagné par l'incendie car il appartient à un catholique, Jean de Montferrand. Après d'autres possesseurs, en 1914 il est alors racheté par Armand de Gontaud-Biron, marquis de Gontaud et de Saint-Blancard.
En 1949 la petite tour s’écroule , faute d'entretien, ainsi qu'une partie du corps de logis. Il est aujourd'hui en pleine restauration comme en témoigne les images suivantes.
Près de la halle, l'église.
Détail.
Vièrge noire.
Vieille maison.
Ancien couvent.
Maison de Gontaud.
De Gontaud vers Saint Pierre, encore un petit "no man's land" non comblé.
Entre les deux villages réunis, le ruisseau de la Canaule.
Construction du XII° siècle dont il reste les murs romans, le portail est du début du XVI° siècle. L'église a été ruinée à la fin XVI° siècle puis recouverte entre 1635 et 1665, réparée ponctuellement au XVII° siècle. La sacristie a été construite en 1766, date portée.
(Informations Patrimoine de France)
Les rangs de pommes de terres s'allongent, s'allongent...
La terre sablonneuse est prête à recevoir des cultures diverses!
Sauriez-vous retrouver l'église de Biztauzac à l'horizon? (attention, revenir par "précédente")
Ici nous jetons un dernier regard sur la vallée.
Birac sur Trec.
A l'entrée du village un arbre de judée en fleur.
Birac la belle demeure et l'église.
Demeure à Birac-sur-Trec du XVI° siècle en grès gris et pierre de taille, retouchée au XVIII° siècle : fenêtres à meneaux, tour d' escalier, pignons découverts. L' aile est, sur le même alignement, est une construction du XVII° siècle. Un étage carré, un étage de comble avec couverture de type " toit à longs pans", pignon découvert, noue, toit conique, escaliers :un en demi-hors-oeuvre et un escalier en vis. L'ensemble est une propriété privée restaurée.
Ici des croix de Malte dans les vitraux.
Nous quittons Birac en passant devant cette belle maison de grès abandonnée.
Et poursuivons notre route par ce chemin creux qui monte et descend. Le soleil se cache sous un nuage juste au moment où nous debouchons sur le Vieux Château ! Une vision étonnante, d'autant que, contrairement à ce qui est habituel, il est en contre-bas!
Ce château fortaire est nommé Vieux-Château. Le château Deperche du site de La Mothe, cité en 1259 dans les possessions de la famille de Pils a été reconstruit la première moitié du XVI° siècle par la famille de Birac. Logis à deux galeries et chapelle. Les parties constituantes saisies en 1715 à la famille de Narbonne. L'ensemble ruiné est transformé en étable à vaches et fenil ! Il accueille actuellement des chevaux.
Les parties constituantes de cet impressionnant ouvrage sont : ouvrage d'entrée, enceinte, chapelle, basse-cour, parties agricoles, pigeonnier, prison, écurie.
(Informations Patrimoine de France)
Quelques images:
A quelques pas, hors circuit, le superbe pigeonnier réhabilité depuis peu, du Bourdieu.
Pigeonnier de Bourdieu dont l'époque de construction se situe à la limite du XVII°/ XVIII°siècle, ce pigeonnier est cité en 1715 dans les possessions du seigneur de Birac, François de Narbonne, et est constitué de huit piliers de pierre de taille, d'un étage en pan de bois, le gros-oeuvre est de grès et pierre de taille avec un enduit partiel. Il a été restauré depuis peu. Vers l'ouest, la vue se dévoile sur le Marmandais et les champs de colza.
Le chemin remonte avant le bois "d'en Bas" mais nous tournons vers Labelette et la Forêt Haute dans laquelle nous entrons.
Nous sortons sur un plateau où bois et cultures donnent un beau dégradé de vert ou une vision sur la vallée creusée par le Trec.
Un peu de route, un bout de bois avec une énorme palombière et nous voilà le long du chemin du Pendu!
Ce long et large chemin passe tout près du château de Laubès, invisible toutefois !
Maintenant c'est la Canaule qui coule à l'est et qui a creusé la vallée.
Toujours le colza...
Et toujours le chemin du pendu...à l'aune de mes amies !
Les peupleraies vers la vallée de Garonne sous un soleil qui se cache.
L'herbe rougâtre et les briques de ce hagar sont curieusement assorties.
Nous voyons au passage le château de Lafitte dans la dernière montée. Nous redescendons vers Gontaud puis nous regagnons notre véhicule. Ce circuit ne manque pas de charme, toutefois, le balisage bleu manque de vraie efficacité pour être lisible sans carte. Un bon point toutefois, il est également lisible à l'envers, ce qui donne un autre point de vue du paysage qui ne manque jamais d'interêt!
Curiosité du jour.
Ces belles oies en liberté, sont très mécontentes de notre approche et nous le font savoir bruyamment.
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