mardi 25 mars 2008

N° 26 Barbaste, Le Béas et Lausseignan, l'ancien territoire des gemmeurs entre sable et pins,15 km 500



Carte de Cassini


A la fin du XVIII° siècle, la forêt de pin qui va constituer les Landes sur des terres sableuses, n'existe pas. Barbaste est sans importance alors que le Béas est écrit en gras. De nos jours le Béas n'est plus qu'un hameau perdu...On se rend compte également que les deux randonnées: celle de cette semaine ainsi que celle de la semaine dernière à Andiran, se passent en lisière de cette grande forêt en exploitation. Nous faisons toutefois, quelques pénétrations prudentes dans ces immences bois car , non content de ne pas parcourir une terre plane, les chemins qui se croisent ici se ressemblent tous ! Mieux vaut prendre une boussole et faire une bonne lecture de carte !

Nous nous garons à Barbaste au parking du moulin des Tours. Après avoir passé le pont sur la Gélise, nous prenons la route à gauche, vers Cauderoue pour prendre à droite au croisement de Lagrangette. Comme le dit l'occitan, ici c'est le "cap de bosc" ou le bout du bois, le lieu de la rupture. Le royaume des pins et du sable, l'idéal pour un jour aussi pluvieux qu'aujourd'hui!
Nous longeons le camping par la droite et sommes instantanément dans un autre monde: le vent a un chant particulier dans les arbres qui se balancent !



Ici l'eau n'est jamais loin dans le sous-sol et nous passons auprès de petite mares. La Lagüe chère à Georges SAND n'est pas très loin et nous passerons à proximité du Laou que nourrit la source de Fon Chaude. Ces deux points d'eau sont très connus des anciens "baby boomer" qui, à une époque où les piscines n'étaient pas légion, venaient s'y baigner durant les grandes vacances dans une ambiance de liberté totale. Ceux qui y sont venus me comprendront .....Souvenir, souvenir....



Un peu plus loin, surprise ! Le petit gué, facilement traversable car peu profond, a été agrémenté d'une passerelle écologique qui permet à tous de passer à pieds secs. L'eau qui coule sur un fond très sablonneux est très transparente. Notre coéquipier retrouve une âme d'enfant à regarder le fil du courant passer entre ses pieds.



Si le passage n'est guère profond, il est toutefois assez large, comme le montre cette image!



Dès ce franchissement, nous nous retrouvons momentanément en bordure de la clairière du Béas restée en l'état avec quelques cultures. Nous voyons derrière la longue ferme, le clocher mur de la vieille église récemment restaurée.



Au passage cette cabane et son long tunnel de brande et fougères, réservé à la chasse postée à la palombe. Le tuyau de la cuisinière qui perce le toit, témoigne de la culture du "bien manger" de notre région !
Avant d'atteindre la clairière cultivée de plateau de Cérouze, Coutet et Vidalot, nous traversons le bois et ses très agréables chemins, dont vous pouvez voir les images ci-dessous. (Agrandir et passer par "Précédente" pour éviter la fermeture du blog)





Nous débouchons sur le plateau où s'étale, au sud, cet immense champ de blé!



Vers le nord c'est la descente vers le Béas avec au loin, une vue sur Xaintrailles, toute blanche sur son promontoire.



Nous devenons de nouveau traverser le ruisseau du Béas qui, à cet endroit là est bien plus profond ! Là aussi, une belle passerelle à remplacé le passage périlleux et parfois glissant, sur un tronc... Face à nous, la clairière et les maisons de Cablanc ainsi que le chemin herbeux que nous allons emprunter.

On voit le serpentement paresseux du chemin d'où nous venons d'arriver !
Les chevaux qui nous ont entendu venir, hennissent vers nous, sans doute en attente d'une friandise!

A l'est, la bois que nous avons traversé et, quelque part dans la masse chevelue, la trouée par laquelle nous avions aperçu le village du Béas! Nous passons auprès de l'église et son cimetière.




L'église de calcaire gris. Nous traversons le hameau et nous enfonçons dans le bois de pins.



Le sable très épais dans ce Bois de Maigret est d'un blanc éclatant. Les arbres sont plantés par rangs et le chemin s'agrémente des couleurs solaires des plantes qui le borde sur un tapis de mousse. On voit également les coussins de bruyère en boutons.



Les traces de roues d'engins donnent une idée de l'épaisseur du sable et fait penser à la dune du Pyla au bord de l'Atlantique, façonnée par les même vents. A un croisement franc, nous tournons vers Tarrate à l'ouest. Çà et là quelques flaques stagnent....



A Tarrate, juste avant, il faut tourner à droite dans ce joli chemin d'herbe et ce bois aux arbres déjà plus vieux. Ici il faut être prudent, eu égard aux nombreux chemins qui y débouchent, venant de toutes parts !



Nous approchons des premières maisons de Berguin, puis traversons la route de Barbaste à Guillery, pour atteindre le coeur historique de Lausseignan et son église.




Village de Lausseignan.
Date : Constructions du XII° siècle, XIII° siècle ainsi que de la 1ère moitié XVI° siècle.

Cette agglomération constituée autour d' une église paroissiale et sur la route de Casteljaloux à Barbaste était chef-lieu de juridiction sous l' Ancien Régime. Un seigneur de Lausseignan est mentionné en 1209, selon J. Benaben. Les fortifications en pierre de taille semblent dater de la fin du Moyen Âge. Une tour subsiste à l' est, où s' appuyait une porte de ville. Une partie des demeures et de l' église ont été reconstruites dans la 1ère moitié du XVI° siècle
[ Origine : Ministère de la Culture - base Mérimée ]







Détails de l'église.





Détails de la tour sur laquelle s'appuyant la porte de la ville et porte basse.



Amusante boite aux lettres insérée dans une vieille haie de buis.

Le ruisseau de Larebruson coule au nord de Lausseignan. Nous le traversons avant de monter vers le moulin ruiné de Lacazeneuve.




A mi-chemin nous avons une vue générale sur la vallée de Larebruson et, au-delà, le bois de Maigret.



En cours de route, nous trouvons de nouveau des fraises des bois en fleurs.



Sur la route de crête nous passons lune des maisons de Pitalat.



Dans le jardin cette petite charette en assez bon état, dont le bleu de Lectoure est un peu "passé" au soleil. Au delà, la vallée au sud et la forêt landaise...

...un peu plus loin, les premières maisons de Barbaste.
Barbaste:
Le village de Barbaste est situé à un carrefour de routes : la Ténarèze, qui passe la Gelise au pont du moulin de Barbaste et la route de Bazas et Casteljaloux à Condom et Auch, par Nérac. Un couvent de franciscains y est installé à une date incertaine, peut-être au XVII° siècle. Le château actuel date également du début du XVII° siècle. Pris par l' armée de Louis XIII en 1621, il est représenté sur la vignette de l' histoire de la rébellion de Mellinge comme une place forte (les archives ne mentionnent cependant pas de démolition comme à Lavardac et aucun vestige de fortification n' a été observé) . Le développement du village ne parait dater que de la fin du XVIII° et du XIX° siècle (voir la carte de Cassini ), en liaison avec l' essor de l' activité des usines de bouchon et de la minoterie, et à la faveur de sa situation. D' abord construite sur le territoire paroissial de Lausseignan, Barbaste devient chef de paroisse au cours du XIX° siècle. (la carte de Cassini le confirme aussi : Lausseignan (avec un double S) est bien plus important que Barbaste à peine signalé.


Versant nord, Estussan tout proche, se détache entre le vert des champs et un ciel qui se dévoile enfin un peu.



Une dernière vision sur le Golf situé entre barbaste et Lausseignan.



Dans la dernière descente, à droite, Barbaste...

...et à droite Lavardac, nichée dans les replis du paysage.
Nous passons sous le tunnel sous la route et débouchons sur le Moulin des Tours, cher à Henri IV. Les chemins que nous avons parcourus ont dû être longuement chevauchés par ce roi amateur de grand air et de chasses...ainsi que d'avenantes fermières à Capchicot à une vingtaine de kilomètres de là près d'Allons.



Sur la Gélise, affluent de la Baïse, le moulin de Barbaste est une puissante construction fortifiée du XIII° siècle. Sa situation était stratégique, tant sur le plan fluvial (proximité du confluent Baïse-Gélise) que sur le plan routier (croisement de la route de Bordeaux-Auch et de la Ténarèze reliant la Garonne et les Pyrénées). Quatre tours carrées de hauteur et de grosseur inégales encadrent un corps de logis central. Selon la tradition locale, ces quatre tours seraient le symbole des quatre filles du meunier. Toutes les issues étaient protégées : on aperçoit ainsi une échauguette qui surplombe la voûte où passait l'eau qui sortait du moulin. Mais Barbaste défendait également le pont sur la Gélise que l'on voit au premier plan. Ce pont permettait les relations avec Casteljaloux, Vianne, Lavardac et Nérac. C'est aussi à Barbaste que l'on embarquait, en novembre-décembre, le vin, qui, par Saint-Macaire et Bordeaux, parvenait en Angleterre. Un pont-levis, de nombreuses meutrières, des créneaux et des mâchicoulis, assuraient la protection de toutes les issues. Propriété de la famille d'Albret depuis 1306, ce moulin a eu la faveur du futur Henri IV qui aimait à le baptiser "Lou moulié de Barbaste" (le meunier de Barbaste). Il a servi de forteresse, de moulin, d'usine et même de centrale hydroélectrique, pour les besoins de la minoterie. Le pont à dix arches en plein cintre qui relie à Barbaste (le moulin est en effet situé sur le territoire de la commune de Nérac) date également du XIII° siècle.
(Origine : Centre Régional de Documentation Pédagogique d'Aquitaine)



Image Fanch

Face au moulin, ce qui paraît être une belle demeure n'est qu'une façade sans profondeur.

Ce parcours met les landes à un jet de pierre de chez vous : vous prenez un grand bol d'air! Toutefois attention! Il manque de balises par endroit, ce qui peut se montrer un peu périlleux dans cette grande forêt.

Curiosité du jour


Le bleu profond de ce muscaris sauvage du Béas

mardi 18 mars 2008

N°25 Andiran, la rupture du paysage avec le début du massif landais, 14 km, dénivelée totale 350 mètres

Carte de Cassini




Nous nous garons auprès du pont romieux qui enjambe l'Osse de Mesplet. Ce pont, resté en excellent état, est doublé, non loin de là, par un pont moderne qui lui, supporte la passage des voitures du XXI° siècle.





Les belles arches de ce pont ont vu passer des légions de pélerins jacquaires. Nous le franchissons et nous dirigeons vers Mézin en empruntant le passage le long de grandes serres où poussent des tomates lianes de plus de 2 mètres 50 de haut. Une fois passé ces dipositif nous passons sous le pont qui soutient l'ancienne voie ferrée de Nérac à Mézin.







La voie ferrée enjambe à la fois la route et l'Osse qui serpente paresseusement dans cette vallée cultivée. Agrandissez les images sans oublier de passer par "Précédente" pour revenir au blog, sinon c'est la fermeture!







Sur notre droite, nous passons Bousquet que signalent les arbres caducs protégeant les vieux murs des châleurs estivales.





Vue, vers l'ouest, sur le château de Tasta.





Face à Bousquet, au delà de l'Osse et son rideau d'arbres, Le Caillau sur la hauteur. Après un premier virage à gauche, le chemin vire, en chicane, de nouveau à droite. Nous ne le suivons pas et montons tout droit dans un chemin herbeux encore humide de rosée avant d'emprunter sur notre gauche un chemin creux qui a été bien dégagé. A cet endroit les balises manquent, un chemin bien défini également. Nous choisissons d'aller jusqu'à l'ancienne voie de terre qui relie Banquets à Laucat puis Huché. En cette saison, elle est bien visible entre les champs fraîchement labourés.











La ferme abandonnée de Laucat est encore matérialisée par un périmètre herbeux ainsi que le chemin qui la contourne par la droite. Avant et au delà, seules les roues des engins agricoles le marquent clairement. Jusqu'à quand ?






La maison de Huché est encore habitée. Nous la passons, rejoignons la route par la gauche puis montons tout droit dans un bois. Le vrai chemin débouche sur la droite, juste après l'habitation, mais il n'est guère engageant... La route tourne à gauche mais nous montons tout droit dans le bois. Là les repères sont absents. Toutefois tous les chemins mènent à Pelet.




Cette partie, assez pentue, est laissée en friche si elle n'est pas boisée. Ici le chemin herbeux juste avant Pelet traverse cette partie sauvage. Nous traversons la route de Mézin vers le hameau de Saint Sevin et sa belle maison de maître.





Ce vieux mur enferme le parc de la maison de maître que l'on aperçoit derrière les grands arbres. La route tourne à droite vers le hameau mais nous descendons tout droit vers la vallée de la Gélise le long de grands arbres.





Nous survolons la vallée d'où dépassent les carolins blancs. Ces peupliers plantés près d'un ru, rejoignant à cet endroit la Gélise, servent à la fabrication d'objets en bois léger voire la partie arrière de meubles en bois plus noble. Sur la droite c'est le début du massif landais et de ses pins. Sur partie non boisée où coule le ruisseau du Criéré, se trouvent deux châteaux celui d'Horton et celui de Lisse.






A mi-pente cette maisonnette de journalier encore en état, se détache au milieu du champs de blé.



Le chateau d'Horton est à peine visible entre les branches des arbres du chemin qui tourne là à angle droit et que nous allons suivre pour monter sur Andiran. Au delà les carolins offrent une régulière barrière blanche avant les grands cèdres signalant une demeure de qualité.



Horton est composé d'un jardin paysager, remises, écuries, logement et d'une cour. L'époque de construction se situe au milieu du XIX° siècle. La demeure est reconstruite au milieu du XIX°siècle sur l' emplacement d' un manoir figurant sur la carte de Cassini. La galerie et l'ornementation sont inspirées des décors de la Renaissance. Des projets d'agrandissement dessinés par E. Payen en 1893 et 1901, seront partiellement réalisés : ailes en retour construites sans l' étage de comble prévu, balustrade décorative du corps de logis non réalisée. Un ajout d' un cartouche au-dessus de la porte le sera au début du XX°siècle. (Renseignements Patrimoine de France)





Ici, bien qu'il n'y ait plus que les peupliers, le château bien que plus proche, se cache sous les résineux. Nous suivons un joli chemin, puis le bord d'un ruisseau et debouchons à coté du cimetière sous le bourg.



Le clocher de l'église semble une invitation à monter vers le village. Un vieux séchoir à tabac en bon état marque la limite des constructions, toutes assez anciennes dans ce secteur.



Andiran.



Parties constituantes : château, église, fortification d'agglomération, époque de construction XII° siècle, XIII° siècle, XVIII° siècle, XIX° siècle sur un plan concentrique.
Historique : Paroisse du XII° siècle, le castrum est cité en 1259. Le village s' est développé autour du château et de l' église paroissiale. Il reste des vestiges de fortifications médiévales. Des maisons ont été reconstruites aux XVIII° et XIX° siècles.Gros-oeuvre : calcaire, moellon, enduit, pierre de taille, la couverture est de tuile creuse.






Détails de maisons dans la montée.






Vieille maison dont on voit sur une pierre de l'angle du mur aux 2/3 de la hauteur de la porte d'entrée, ce creusement qui semble être destiné au passage d'un lien. Peut être pour attacher un animal. Un cheval? Les arrondis des ouvertures sont également soignés.







Détail de creusement que la qualité du calcaire gris a conservé.






La maison à deux niveaux avec son escalier extérieur.






La maison dans son cadre. Elle se situait toutefois hors les murs du Moyen-Âge.






En effet ce mur, imposant, dont il reste quelques fragments est situé sur le bord de la partie en plateau du village.




Le clocher culmine par-dessus les vieux murs...



...même entre deux andrones.






Eglise paroissiale.



Epoque de construction : XII° siècle et, pour le clocher 4° quart du XIX° siècle en l'année 1892. Auteur : Dubarry de Lassalle Lucien, architecte. Sacristie du XVIII° siècle (date partiellement lisible : 17..) . Travaux de restauration du mur sud de la nef, d' une partie du mur nord et du couvrement sous la direction de Casimir Laffitte, architecte de la ville de Mézin, achevés en 1884. En 1892, reconstruction du clocher par Jean Blavet, entrepreneur à Xaintrailles, sous la direction de Dubarry de Lassalle Clocher couvert en ardoise d' une flèche carrée ; sacristie en moellon enduit. Gros-oeuvre : calcaire, pierre de taille, moellon, enduit.






L'église fait face à l'école du village dont elle n'est séparée que par la cour.







Le château d'Andiran est une demeure privée dont nous ne voyons que ce qui dépasse des hauts murs, telle cette tour à échaugette.


Le château. Parties constituantes : cour ; enceinteépoque de construction : 13e siècle (?) ; limite 15e siècle 16e siècle ; 19e siècleauteur(s) : maître d'oeuvre inconnuhistorique : Mention d' un castrum tenu par Amanieu d' Albret en 1259 ; en 1439, propriété de Johan de Fère, il est occupé par les Anglais ; il subsiste des traces de l' enceinte médiévale ; reconstruit dans sa plus grande partie à la fin du 15e siècle et dans la 1ère moitié du 16e siècle ; propriété de la famille Caubios à partir de 1560, selon Bourrousse de Laffore ; restauré à la fin du 19e siècle





D'autres parties visibles du vieux mur d'enceinte, dont on peut juger l'épaisseur ainsi que d'appercevoir l'accès au chemin de ronde sur la deuxième image. Nous suivons un peu la route vers l'ouest puis plongeons au sud dans un sentier conduisant vers Pentinet.







Pentinet au-dessus de ce champ flamboyant peut-être brûlé par les engrais...





Léon a eu droit à cette gravure dans le fût d'un carolin argenté !






Les tulipes ensoleillées agrémentent jusqu'au sommet le chemin creux...







... chemin creux qui rend les longs carolins gigantesques!




Entre Pentinet et l'Oustalot, ce beau néflier où se repose un gros lézard.





Une belle vue zénitale sur les collines environantes.







Et un hangar en bon état.





Devant nous au sud, la masse sombre de la forêt. Contraîrement aux idées reçues, le massif landais est loin d'être plat ce qui est perceptible ici. (Agrandir) La ligne arborée la plus basse suit le cours de la Gélise. Elle est ainsi nommée pour la température assez basse de ses eaux.




Au nord ce sont les champs vert du printemps et les haies de séparation...







...ainsi que les prairies grasses. C'est ici que s'opère la rupture : de l'autre coté de la Gélise le sol devient sabloneux, l'eau omniprésente.








Nous approchons de cette masse compacte d'arbre où aucune habitation n'est visible.





Un dernier regard sur ce pré plein de boutons d'or...






Et ces violettes des talus, comme des bouquets !







Les champs et les arbres au point bas de la rivière ...







Dès le passage de la Gélise...





...voilà le royaume du sable et de l'odeur des pins chauffés par le soleil d'hiver.





Nous suivons la vieille voie de chemin de fer de Nérac à Mézin désafectée. Elle ne reprend du service que pour les mois d'été.







Au-delà du ruisseau du Criéré, dont le débit à permis la construction sur son passage, le château de Lisse.





Le Criéré.






Nous nous enfonçons dans le bois pour retrouver le Rey en lisière.










Le soleil s'est caché durant les quelques kilomètres de traversée jusqu'à Sainte Catherine. Nous allons passer au près du château d'Hordosse mais nous ne le verrons pas.








Ici, il y a déjà les fleurs des fraisiers de bois qui percent au-dessus de aiguilles des pins.






Nous voici au moulin de Ste Catherine, énorme bâtisse sur la Gélise. Elle est restauré par un marseillais qui en a fait sa résidence secondaire.





Du pré au bord de l'eau, nous voyons le pont que nous allons traverser avant le retour au pont romieux tout proche. Le soleil se montre à nouveau!







Une aile du moulin sert de salle à manger d'été bien fraîche les mois chauds.







Les vieilles meules en silex servent de bordure. Leur grand nombre montre que l'activité du moulin était grande. Ce qui était déjà perceptible au vu de sa taille ...








La Gélise et le pré du moulin sur la droite. (image Fanch)







Pierre du bout du pont, finement travaillée ainsi que les trois autres de même facture, qui soutiennent les parapets. (image Fanch)
Ce circuit, très agréable, manque parfois de balisage. Parfois même, à Rey en particulier, il peu même être trompeur par la présence d'un autre balisage jaune. Attention donc!




Curiosité du jour.





Un animal rare qui n'a, hélas, pas résisté au passage des voitures au Rey, une salamandre de belle taille dont on voit encore la robe noire et jaune.