mercredi 25 juin 2008

Vacances

Le soleil est revenu, comme bientôt les petits écoliers en vacances. Aussi, avant de les accueillir, nous allons prendre quelques jours de vacances hors de la Moyenne-Garonne, un changement d'horizon dépaysant, qui nous procurera le plaisir de mieux l'apprécier lorsque nous "rentrerons chez nous".
Bonnes vacances à tous et à bientôt pour de nouveaux itinéraires et de nouvelles images!

mardi 10 juin 2008

N° 34 De St Pierre de Buzet à Ambrus, à travers vignes et landes, 17 km, dénivelée totale 340 mètres

Carte de Cassini


On peut noter les toponymes déjà présent au XVIII° siècle: St Pierre de Buzet bien sûr, Cap de Jean, le Ruste (Rusthe), le Prada, Ambrus où on peut noter le dessin du château du Parc, et Pe de Jouan (Pejouan). Les autres hameaux ne sont pas encore présents, crées sans doute lors de la platation des pins du massif forestier landais.


Nous nous garons sur le parking au dessus de la mairie de Saint pierre de Buzet sous un ciel incertain. Quelques gouttes sont déjà tombées, toutefois les nuages ne semblent pas trop menaçants. Nous montons sur la route vers le nord et tournons presque de suite dans les vignes à notre droite. Ce parcours est un modèle de balisage, visible, prévenant bien des changements de direction ou des voies à ne pas emprunter. Il a également un avantage : il peut être pris dans l'autre sens, ce qui donne l'impression de changer le paysage!



Ici on peut appercevoir les dernières maisons de St Pierre de Buzet par dessus les vignes et, derrière les grands arbres, la pointe de l'église qui se découpe sur le massif des landes.




Bien suivre les balises car nous nous éloignons des chemins pour nous trouver au coeur du vignoble de Buzet bien orienté au sud et dont les pentes évacuent l'eau vers le ruisseau de Benac qui coule au fond du val.



Ce grand champ de céréales qui commence à arriver à maturité détonne un peu au milieu de ceps. Sa situation en plateau garde sans doute la terre plus humide.



La forêt est omniprésente. Au loin St Pierre a disparu dans les plis du terrain et nous continuons à monter. Nous passons la demeure de Lhiot où un gros chien nous attends, sans toutefois se montrer agressif.




Au point culminant, la vue se dégage vers la vallée de la Garonne et le château de Buzet ainsi que la flèche de l'église apparaissent dans la brume matinale toujours présente.




Détail du château et de l'église de Buzet.



Le chemin longe le bois qui borde une ravine inexploitable, la civilisation paraît vraiment lointaine. On trouve toutefois certainement des lapins car les innombrables cartouches laissées par des chasseurs jonchent le sol. Un comportement pas très responsable ! Dans une vigne plus au sud nous trouverons un bidon où il est noté "poubelle" destiné à ces cartouches. Bonne idée du propriétaire car les chasseurs obtempèrent!





A cette endroit nous quittons le bois et par ce charmant chemin herbeux bien entretenu, nous rejoignons la route qui nous a menée à St Pierre de Buzet, passons Marchepin et tournons à droite pour celle qui va de Buzet à Xaintrailles. Sur la route nous passons devant la superbe demeure de Cap de Jean. Elle est "restée dans son jus"avec son enduit ancien, mais quelle classe!





Nous prenons la première route à droite après Cap de Jean dominée par le château vers Labère. Laissant Cadènes sur notre droite nous prenons le chemin opposé pour passer auprès de Menjeons et atteindre le croisement de Larabat sur la hauteur.

Le domaine de Larabat et le début du chemin que nous empruntons visible sur l'image pour descendre vers Caufour. Nous arrivons de la droite .

Le chemin se dirige vers le bois.Cette partie n'est pas balisée mais le chemin sableux est superbe et traverse un bois où se trouve une palombière. Donc il vaut mieux l'éviter en octobre et novembre! Après Caufour prendre deux fois à droite la route, passer Rusthe et ses chiens et passer le pont un peu plus loin à gauche pour monter vers Pradère et ses vignes de Buzet rouge A.O.C..


Vous avez retrouvé les balises depuis le pont suivez-les en confiance.

Ici la vue se dégage vers le sud-est vers Lapujade au bout du chemin au dessus des vignes. La vue se dégage de la crête. Au nord la vallée de la Garonne.


Au passage dans l'arrondi qui suit le bois juste après Pradère, ce beau surrier comme le dit l'occitan (chêne liège) qui a été préservé.


Prada et son vieux pin parasol.

Dans les rangs, on palisse les pampres pour discipliner les jeunes pousses folles et les faire suivre sagement les fils.

Nous sommes à quelques pas du château de Xaintrailles qui se découpe au sud au dessus des arbres. A peine plus qu'un kilomètre en fait. Au croisement de Lacroix, nous nous dirigeons vers la propriété de la Ménagerie, mais prenons la variante vers Tourneau, bien indiquée. Voici Tourneau et ses deux vieilles maisons. Un concert d'aboiements nous accueille! Il y a un horde de chiens de toutes tailles, de tous âges et de tous poils qui s'agittent autour de nous. Plutôt dodus ils ne semblent pas abandonnés. Nous voyons égaelement quelques chats dont l'un a une oreille en berne! Le propriétaire, un vieux Monssieur solitaire mais bavard nous explique qu'il y a eu une rude bataille avec un énorme rat auquel il a abandonné l'intégrité de son oreille...




Le chemin semble se perdre, une fois passé entre les deux maisons. L'herbe est extrêment haute, aucune balise! Le passage semble peu emprunté.



Toutefois après avoir posé pour une photo qu'il tient a recevoir, le propriétaire nous donne son nom pour être sur de bien la recevoir. Ce qui sera fait! Il nous indique qu'il faut descendre jusqu'au ruisseau, invisible! Quelqu'un, sans doute le vieux Monsieur, est bien passé qui a laissé un passage étroit dans l'herbe juqu'à un passage spongieux sous nos pas à notre droite que nous traversons rapidement: le ru ! Le sentier aurait besoin de quelques coups de faux!
Un fois dans le chemin nous nous retournons pour prendre cette image et la vision incertaine du chemin qui le prolonge. Mais quel beau spectacle!

Au delà il est parfait, ombragé et bien marqué et suit un ruisseau jusqu'à ce que nous arrivions à la route.

A quelque pas après une petite montée, nous voici sur un lieu très ancien de pélerinage qui attirait beaucoup de monde alentours : Ambrus et sa fontaine miraculeuse pour les petits maux, auprès de l'église à clocher-mur du XII° siècle.



La fontaine miraculeuse! Beaucoup de voitures et de personnes faisant le plein de cette eau pure et fraîche se sont ravitaillées durant notre visite pour leur usage domestique...beaucoup plus que de fervents pélerins à vrai dire!



L'église et son cimetière.



Nous longeons ce champ en nous dirigeant vers le château un peu externe à Ambrus.



Le hameau du Parc et sur la droite un tour carrée du château d'Ambrus dans les arbres. Au premier plan un des piliers de l'entrée.



Une croix ancienne et les vieilles maisons sans doute anciens communs du château.



Une fois passé au plus près de la tour nous tournons à la droite de la dernière maison pour descendre dans un chemin qui passe sous le château. Le bois a subi de grandes coupes et n'est pas encore replanté. Nous descendons et au premier croisement, laissons la balise qui vire à gauche vers Luchet pour remonter à la cote 144 (carte IGN) les chemins portés sont toujours d'actualité. Au troisième croisement nous reprenons la voie balisée vers Larabat mais suivons la balise qui tourne à gauche avant de l'atteindre.
Le chemin dans le bois à quelques pas de Saint Pierre de Buzet. Il y a toujours un bruissement dans la canopée où le moindre souffle d'air est perceptible. Une petite musique très relaxante dans ce milieu calme mais plein de vie où on semble pouvoir mieux respirer. C'est le dernier pasage avant le retour.

Sous un ciel d'orage qui s'assombrit, une dernière vue sur le château de Buzet.

Les dernières vignes encore et toujours dont le vert tendre tranche sur celui des pins.


L'église fortifiée de St Pierre de Buzet du XIII° siècle. Imposante!



Archère anglaise et échauguette


Vieille maison dans ses roses.



Le musée de l'école, dans un de ces "bâtiment d'ingénieur" tels les écluses ou les passages à niveaux, très courants au début du XX° siècle. Un gage de solidité!
Curiosité du jour : fleurs et fruits!


Pavots de jardin ayant colonnisés le bord du chemin et repris un mode de reproduction sauvage!
Brugnons
Pommes
pensées sauvages
Bruyères

Campanules sauvages