jeudi 8 mai 2008

N° 33 Dolmayrac, des pechs aux vallées,12 km, dénivellée 425m.

Cette petite randonnée tourne autour de Dolmayrac qui, comme tous les petits villages du Lot et Garonne, se réhabilitent peu à peu. En particulier lorsqu'il s'agit de belles demeures. Nous nous dirigeons vers le nord. Dans la descente, nous passons auprès de cette belle maison flanquée de son pigeonnier











Vue au nord : les cultures ont gardé les haies qui les encadrent. Nous passons Mule puis, suivons un chemin remontant aux abords du bourg de Dolmayrac et traversons la D113 pour plonger vers le ru qui coule allègrement du sud au nord. Le chemin est humide, les nombreuses pluies de ce printemps 2008 ont laissé de nombreuses flaques qui ont du mal à se résorber. Soyez prudents, surtout en descente!







Une fois passé le ru qui coule abondamment, nous obliquons vers Calbiac.










Sur le coustal, le Treil émerge derrière les pruniers.








Au passage de l'élevage de Calbiac, ces blondes d'Aquitaine bien grasses, nous observent avec curiosité. Il faut ouvrir et fermer des passages électrifiés.









Nous passons sous cette voute dans un large passage fraîchement tondu, superbe! Nous croisons même la personne qui s'en occupe : un groupe doit passer ici bientôt. Nous remontons vers le chemin qui dessert l'élévage d'où nous allons encore profiter d'une belle vue.













Au premier plan après le labouré, voici le chemin que nous venons de parcourir qui émerge de la belle voute d'abres dans le virage.









D'autres vaches, laitières celles-là, en liberté.










Vue vers la plaine de Malaure.






Une orchidée très courante ici, en pleine floraison.











Ainsi que la tâche bleu électrique de ces premiers iris.










Quelques autres curieux viennent nous saluer saluer, le long de ce parcours sans surprise. A Méric nous passons au pied d'une maison, quasiment dans son jardin, avant de monter vers l'église ruinée de St Cyprien. C'est le bon itinéraire! Nous poursuivons tout droit sur le plateau et rejoignons la route puis un chemin herbeux où nous virons à gauche dès le premier croisement. Attention, ici pas de balises!








Nous passons au Pech du Plat, charmant village très fleuri, où un chemin entre deux maisons peut nous ramener vers Dolmayrac car un pont sur le ru le permet. Nous poursuivons vers le Saltre en passant sous la première maison à gauche dans ce qui, dans ce cas là encore, peut paraître être son parc. Mais non! Ici ne pas compter sur des balises durant un bon kilomètre : elles manquent justement où elles seraient fortement indicatives!











Nous longeons un bois en bord de combe avec cette vue sur Dolmayrac avant de tourner à droite au milieu d'un pré (pas de traces d'herbe couchée mais c'est bien là, au niveau de l'arbre solitaire au milieu du pré) et de rejoindre la route à le Saltre et de s'engager dans la route en face ! Après quelques pas, prendre le premier chemin à droite et, quand sur le bord de gauche apparaissent des tuiles concassées juste avant la maison, descendre le long de la haie avec les arbres sur votre gauche, c'est bien là ! Les balises jaunes ne sont visibles que plus loin! Passer les clôtures électrifiées et monter vers Borde Basse de Laval sur la route, puis vers les ruines du moulin de Laval en bordure de ruisseau.










Vues vers les collines et la demeure de Laval sur le bord du plateau.






Nous avons pris la variante qui remonte vers Pech de Laval. Ici non plus, ne pas compter sur les balises de la variante, toutefois le passage ne demande qu'à être emprunté : il est débroussaillé de frais et plutôt sympatique!




Pour ce faire, avant le pont, longer le ruisseau un court instant avant de monter à angle droit. Monter toujours le long d'un bois avant de passer devant les maisons de Pech de Laval et de rejoindre le croisement qui retrouve le tracé normal venant de droite. S'engager sous les arbres jusqu'à Nicou.














Une vieille maison au bord su chemin de randonnée à Pech de Laval.











Au fond à droite les toits de Laval et les Blondes d'Aquitaine dans leur pacage, toujours observatrices. Nous atteignons le plateau et la route qui rejoint un croisement. Le sentier s'engage en face en descente dans un superbe chemin arboré.







Nous croisons cette orchidée peu habituelle, belle dans sa simplicité.






Au loin se profile le clocher de Dolmayrac.







Au passage cette belle collection d'iris sur un muret de pierres sèches.










Et dans la remontée vers le bourg, la vue vers l'ouest et la vallée de la Garonne, barrée par cette petite colline. Avant de rentrer nous faisons le tour de Dolmayrac. Voici quelques images du village et de son château.



La tour carrée du XIII°-XIV° siècle.



Les maisons de pierres ou à encorbellement.

Curiosité du jour

Le four à pain.

mercredi 7 mai 2008

N° 32 Auradou, Massoules et Lacam, les beaux sentiers, pentus mais superbement arborés, 17km dénivelée simple

Ce parcours est un "patchwork"de plusieurs circuits ayant des parties communes. Il emprunte une partie de celui de la semaine dernière, injustement délaissé, mais qui nous avait paru très avenant. En effet, c'était bien le cas malgré une forte et longue pente...prise en descente pour ce jour. Il conserve également des parties déjà parcourues et de nouveau photographiées : les coquelicots présente une explosion de rouge déjà en devenir lors de notre précédent passage. Impossible de ne pas vous le faire partager... et comparer.
Un chemin se parcourt en toute saison avec un caractère particulier à chacune, la preuve!

Le vieux village d'Auradou se trouve sur la hauteur, près de l'église.



De là, la vue se dégage sous un ciel découvert, vers les plaine lointaines.



Le chemin herbeux promet lui aussi une vue plus dégagée encore avant le petit bois où il s'engage.

C'est le cas vers l'ouest et la vallée de la Tancanne.

En sous-bois, le chemin s'élargit avec paresse en s'enroulant autour d'un pech culminant à 210 mètres. Nous resterons sur l'étroit plateau jusqu'à Cartonnier.


Une des maisons de Cartonnier et ses fleurs.



Et une des fleurs sauvages de saison.



Deux rangs de vignes, comme on les trouvaient autrefois, partage deux parcelles. Seuls manquent les arbres fruitiers.



Les graminées ont, elles aussi, profité des passages des pluies des nuits au soleil journalier, pour pousser allègrement.


Près de Guinet, les abeilles sont à l'ouvrage.



Au passage quelques beaux pigeonniers...

...des ânes malicieux...
...et des veaux gourmands, mais un peu trop éloignés des brins d'herbe tendre!



La sauge sauvage est, elle aussi, en pleine floraison.


Nous sommes près de Penne d'Agenais et du lieu où s'épanouissent les pruniers d'Ente.


Nous passons au large de Massoules et ses maisons réhabilitées avant d'emprunter un chemin très herbeux, se dirigeant vers le Bos de L'espagnol.

En chemin, Massoulès s'inscrit dans un cadre champêtre et arboré.
L'église de Ste Quitterie domine la vallée de la Tancanne et regarde vers lacam et Frespech.
Nous empruntons la voie la plus boisée où coulent une multitude de sources qui jaillissent de la serre. Le manque de soins fait qu'ellles coulent également sur le chemin.



Ici, l'eau est collectée et dirigée vers un vieux lavoir.



Contre la serre, le bassin et son plan incliné entouré d'herbes envahissantes.


En vis à vis, l'enfrichemment gagne du terrain dans ce cadre escarpé et d'une beauté sauvage avant de rejoindre la route plus bas. Nous remontons avant de tourner vers Lacam et son manoir tout proche.






Les maisons de lieux et le manoir, comme la semaine passée.



Massels sur les hauteurs en face.




Sur la ligne de crête, Lacam à peine visible hors quelques murs blancs à gauche et le clocher de sainte Quitterie qui perce à peine au-dessus de arbres sur la droite.




Le passage de Lamouthe et ses coquelicots encore plus flamboyants que la semaine passée.



Quelques glaieuls sauvages. Nous empruntons la voie en descente dans un bois épais et ressortons du tunnel boisé au-dessus d'une maison délaissée.



A l'agrandissement, on peut appercevoir l'orée du bois et le passage arrondi d'où nous sortons.



Une autre vision plus latéralle du bois traversé.



Nous partons vers Auradou en longeant la Tancanne vers le Bois et le Moulin de Colombat. Au loin le bois que nous venons de quitter.



En route quelques pêcheurs. Nous passons le pont et rejoignons Auradou.